28ème Rassemblement Caussenard – L’Expo Photo

Découvrez les photographes dont vous pourrez contempler le travail durant toute la durée du 28ème Rassemblement Caussenard



Anthony Alliès

36 ans / La Croix de Mounis

La photographie est une véritable «  institution  » familiale ; chez moi, tout le monde prend des photos ! Je suis donc tombé dedans lorsque j’étais tout petit…

D’un hobby, j’ai décidé fin 2016 de franchir le pas et d’en faire mon métier. 

Autodidacte, je travaille essentiellement dans le sport, mes sujets de prédilections étant également mes passions, tel que le cyclisme ou le rallye WRC, ainsi que les activités de pleine nature comme le canyonisme, l’escalade, le trail, etc…

Pratiquant la spéléo depuis une douzaine d’années, il m’était inconcevable de ne pas emporter un appareil photo lors de mes incursions souterraines. 

C’est lors d’un stage fédéral dédié à cette pratique si particulière que j’ai réalisé mes premières images, accompagné et conseillé par Georges Lis, Philippe Crochet ou bien encore Serge Caillault. 

Depuis, je n’ai eu cesse de tester, d’expérimenter, de progresser, pour transmettre à mon tour au travers de mes clichés les émotions ressenties sous terre.

Aujourd’hui, la photographie est devenu un mode de vie dans lequel je me sens heureux, épanoui et libre.

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Gaël Amiard

J’ai commencé la photographie en 2003 avec un appareil photo argentique.

Le numérique ayant fait son apparition, j’ai investi dans un premier temps sur un bridge. Etant jeune et avec l’envie de découvrir, celui-ci m’a suivi partout, et dans les pires endroits pour du matériel électronique.

Ma passion pour la photographie grandissante, j’ai fait l’acquisition en 2008 de mon premier reflex numérique.

Depuis, je découvre de plus en plus cette incroyable souplesse d’utilisation et ses diverses utilités.

Je me passionne dans l’exploration de l’infiniment petit jusqu’à l’infiniment grand, ne voulant pas me mettre de limites…

Il me reste maintenant à continuer d’exploiter cette richesse et bien sûr la mettre en valeur.




Michel Bouthors

1964

J’ai 68 ans et je suis originaire du Puy-en-Velay.

Depuis toujours j’aime la photo. Mon premier appareil photo en tôle (roll-film 3×4 cm) date de mes 8-9 ans.

J’ai attrapé le virus de la spéléo très jeune. A 13-14 ans je partais en vélo avec les frangins ou les copains pour « explorer » les petites grottes de la région, mais la roche volcanique n’est pas très propice à cela. Quelques galeries de carrières souterraines étaient également à notre portée. Il faut dire que ma grand-mère m’avait donné une lampe à carbure que j’ai toujours gardée, même si aujourd’hui les LED’s puissantes l’ont remplacée.

Plus tard j’ai pu faire de la vraie spéléo avec des copains et mon beau-frère qui avait découvert l’activité dans son lycée dans le Jura. Nous allions plus particulièrement en Ardèche et Lozère mais, étant autodidactes, sans relations dans le milieu spéléo, très souvent avec des débutants, avec peu de matériel, nos ambitions trouvaient vite leurs limites.

2016

Ce n’est qu’à partir que 1987 que j’ai pu rencontrer des spéléos de toute la France puis au-delà et assouvir plus pleinement ma soif d’aventures souterraines.

Côté photo, il y a plus de vingt ans que je m’investis dans les activités de la commission audio-visuelle nationale de la fédération.

Je suis relativement peu allé à l’étranger pour pratiquer la visite ou l’exploration spéléo, même si les Cantabriques espagnoles m’y ont vu de nombreuses fois, l’Angleterre, la Belgique et la Suisse également une fois.

Depuis 2012, outre le numérique, certaines innovations technologiques en photo, ont permis une facilité de prise de vues et une qualité qui n’étaient pas à la portée de nos bourses auparavant. Il s’agit essentiellement de flashs commandés par radio.

J’ai modestement abordé la photo 3D en 2013, étant adhérent platonique du Stéréo-club français depuis 2009.

Depuis plus de dix ans je me plais à faire découvrir le milieu souterrain en participant ou organisant des sorties découverte de l’activité spéléo. Certes, même si les participants sont souvent très contents de l’expérience, ils ne continuent majoritairement pas l’activité. La spéléo, comme dirait l’autre « Tu l’aimes ou tu la quittes ».




Philippe Crochet et Annie Guiraud

Philippe a commencé à pratiquer la spéléologie en 1970 dès l’âge de 16 ans. Déjà très intéressé par la photographie et ses aspects techniques, il a aussitôt eu comme objectif de ramener des images du monde souterrain afin de faire connaître à ses proches les beautés de ce milieu si particulier et méconnu. C’est également le contact avec la Terre et l’Eau qui l’a poussé à faire des études d’hydrogéologie à l’Université de Montpellier, jusqu’à l’obtention d’un diplôme de Docteur Ingénieur. C’est ce métier qu’il a exercé au Bureau de Recherche Géologique et Minière, puis à ANTEA jusqu’à sa retraite récente en 2018. Lorsqu’il a rencontré Annie en 1980, celle-ci, devenue par la suite son épouse, a pleinement adhéré à sa fascination pour les paysages minéraux et le monde souterrain. Philippe est toujours derrière l’appareil tandis qu’Annie joue à la fois le rôle de modèle et d’assistante. Leur travail est ainsi le fruit d’une complémentarité et d’une complicité entre eux. Ils essaient à travers leurs clichés de mettent en exergue la beauté du monde souterrain plutôt que l’aspect plus sportif de la spéléologie. La petite silhouette rouge d’Annie, très souvent visible sur les photos aussi bien à l’extérieur que sous terre, est devenue un leitmotiv qui nous rappelle l’humilité que doit avoir l’homme face à la nature.

Au cours des années, Philippe et Annie ont progressivement élargi leur champ d’action grâce aux contacts avec des spéléologues étrangers rencontrés lors des congrès internationaux qu’ils fréquentent régulièrement et surtout après avoir organisé en 2011 en France les premières rencontres internationales des photographes du monde souterrain. La dernière décade a ainsi été principalement consacrée à voyager dans le monde entier, invités par des amis désireux de leur faire connaître les cavités exceptionnelles de leur pays. S’estimant privilégiés d’avoir accès à toutes ces merveilles, leur motivation principale est de partager les expériences vécues et les paysages souterrains qu’ils découvrent au cours des explorations. Leurs images combinent ainsi un aspect illustratif et un côté plus artistique grâce à l’usage des contre-jours qui confèrent aux images à la fois brillance et mystère. Donner à voir et faire rêver, voilà le but recherché. 

Les photographies de Philippe et Annie illustrent depuis 1983 de nombreux livres, magazines ou calendriers. Au total, c’est environ 1000 clichés différents qui ont ainsi été publiés. Ils sont les auteurs de deux ouvrages de photographies : « L’Ouest américain – Terre mythique » (2015) et « Clamouse, merveille naturelle des gorges de l’Hérault. Regard d’un photographe » (2018). Ils ont actuellement plusieurs autres projets de livres en cours. Ils ont également réalisé une vingtaine de montages audiovisuels sur le monde souterrain, les déserts et les volcans, qu’ils présentent au cours de conférences. Leur travail a été plusieurs fois récompensé par de nombreux prix lors de concours nationaux et internationaux. Enfin, ils encadrent régulièrement des formations à la photographie souterraine à l’attention des spéléologues, notamment pour des fédérations étrangères. 

https://www.philippe-crochet.com




Jean-François Fabriol

Jeff Fabriol, photographe du monde souterrain.

Depuis longtemps je vais sous terre emportant avec moi un appareil photo…

J’ai exploré les cavités en même temps que l’image, essayant de conter avec mes clichés ce monde souterrain qui me fascinait.

Les appareils numériques ont ouvert de nouvelles possibilités de travail photographique. Pour partager les beautés discrètes du monde sans lumière, j’ai multiplié expositions, conférences, publications.

J’ai participé à de nombreuses expéditions spéléos sur les cinq continents, rapportant une collection non négligeable de clichés de l’intérieur de notre planète que je présente dans mon exposition itinérante de « morceaux choisis ».

http://jffabriol.esy.es/




Rémi Flament

Originaire de Haute-Loire, Rémi Flament manifeste très tôt une exceptionnelle envie de découvrir et d’explorer le monde. Son indépendance précoce, sa volonté d’entreprendre et ses capacités d’adaptation l’ont conduit à travailler dans des secteurs très divers bien au-delà des frontières européennes.

Rémi Flament n’a jamais suivi de chemins, il a toujours cherché à les inventer, avec la volonté farouche de vivre ses rêves. Son laisser-passer ? L’appareil photo.

 2009 : la photographie de paysage, source d’inspiration, fait irruption dans sa vie.

 2013 : sa soif d’aventures l’entraîne vers les mondes souterrains où ses talents de photographe et sa vision sublimée du paysage apportent un regard neuf sur l’univers méconnu, insolite et mystérieux de la spéléologie. Très vite, il  devient un référent de cette discipline.

 2015 : fort de ses premiers succès, il décide de vivre de la photographie (paysage et reportage). Il rachète une galerie photo dans sa ville natale, le Puy-en-Velay, pour y exposer son travail de façon permanente. Il y crée son propre  laboratoire de tirage.
L’aventure est en route.

 2017 : de nombreux projets à l’international lui sont proposés, il en retient un : la République Dominicaine. La Dominican Republic Speleology Society missionne quatre français pour une première expédition spéléo, sur son territoire, qui durera trois semaines. Le projet est incroyable et semble sans limite : une île entière à explorer, des massifs karstiques immenses et vierges, une contrée lointaine où tout est à inventer… c’est la promesse d’une grande aventure qui va pouvoir s’étaler sur plusieurs années !

 2018 : Il est co-signataire d’une étude scientifique pour le CNRS. La découverte paléontologique, est une première mondiale et se situe, une fois de plus sous nos pieds… 2018, c’est aussi de nouveaux horizons a découvrir : destination la Roumanie. Pour clôturer l’année, il se voit confier par Fujifilm la mission de tester avant commercialisation un objectif, innovant et ultra grand angle, en milieu extrême : le XF 8-16mm f2.8 R LM WR. Il signe alors les premières photographies au monde réalisées en milieu souterrain avec cette optique. Son travail a été exposé au Salon de la Photo de Paris 2018 comme support de communication au près du grand public et des professionnels.

http://www.remiflament-photographies.com/




Thierry Masson

Pratique de la photographie souterraine depuis 20 ans en France et à l’étranger (Nouveau Mexique, Angleterre, Maroc, Brésil) : Appareils argentiques puis numériques depuis 10 ans, mon boitier actuel : un Nikon D800

Participation à divers concours photos  dont les plus récents :

  •  2016, au congrès européen dans le Yorkshire avec obtention de 2 prix (2 photos primées).
  •  2019, au congrès FFS à la Ciotat avec  obtention d’un 1er prix (thème eau vive).

Organise un  stage photo souterraine dans l’Indre chaque année depuis 2015. (Stage inscrit au calendrier FFS).

 




Thierry Aubé

Né en 1963 en Normandie, c’est à l’adolescence que je découvre la photographie argentique avec un vieux boitier 6×9 Kodak à soufflet offert par mes grands-parents.

1982 : J’obtiens mon premier refflex, un Minolta X300, et me passionne pour le reportage. Autodidacte, mon apprentissage se fait sur le terrain hors école de photographie. Je poursuis la photographie en amateur passionné, tout en menant une carrière militaire.

1985 : Les aléas de la vie professionnelle me conduisent à Nîmes. Très vite, je mets le pied dans les activités de pleine nature dont la spéléologie.

1989 : Mes premières images souterraines avec « Le baroudeur » (Fuji HDM) !

Puis vinrent les premiers témoignages, les premières publications, les premières expos, l’avènement du numérique…

Motivé, je continu dans cette voie, en cherchant à mettre en lumière la beauté et la richesse de l’univers souterrain avec des images simples et esthétiques.